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Echauffement provoqué par un téléphone portable
Etude complète effectuée par les élèves de première S du Lycée Cezanne d'Aix en Provence
Nous allons tenter ici de mettre en évidence un effet des ondes du téléphone cellulaire sur le cerveau humain sur le plan thermique. La conséquence attendue est une élévation de la température.
Il faut cependant recréer un milieu dans lequel les facteurs extérieurs ne puissent agir.
Par ailleurs, nous savons que si le cerveau chauffe, c'est parce qu'il est constitué à 80% d'eau. Ce qui nous amène à réaliser notre expérience sur de l'eau dans un premier temps. Si celle-ci s’avère concluante nous tenterons de la réaliser sur un morceau de cervelle, ce qui serait plus réaliste. Dans le cas contraire, nous utiliserons de l'agar agar en gélose, milieu meilleur conducteur thermique que l'air.
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1) Modélisation:
Pour commencer, il faut préciser que le seul élément qui n’est pas représentatif de la réalité est le calorimètre, car il sert strictement à protéger l'expérience des aléas extérieurs. ..............Dans notre expérience, le téléphone sera modélisé par... un téléphone bien sûr! Le cerveau sera représenté par les substances à tester, donc l'eau dans un premier temps, puisqu'il en est principalement composé et que ce sont ces molécules qui chauffent. Plus tard, le cerveau pourra, selon la tournure des évènements, prendre la forme de cervelle d'animal ou d'agar agar en gélose, milieu moins représentatif, bien que constitué lui aussi à 80% d'eau, et choisi pour sa conductivité thermique. La boîte crânienne sera le bêcher, et l'air assurera l'isolation existante entre l'oreille et l'émetteur d'ondes.
2) Préparation des expériences
On place le bêcher contenant 10ml d'eau, à l'intérieur du calorimètre. On insère le thermomètre à l'intérieur du bêcher. Lorsque la température de l'eau est stable, à température ambiante, on ajoute alors le téléphone
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On recrée les conditions de l'expérience témoin, puis appelle le téléphone situé à l'intérieur. Celui-ci reçoit et émet alors des ondes, durant toute la conversation, que nous ferons durer 7 minutes. On observe l'évolution de la température en fonction du temps.
• Second test: appel émis
On laisse à nouveau se stabiliser la température de l'eau. Le téléphone, émettant un appel, est alors placé près du bêcher, à l'intérieur du calorimètre. 7 Minutes plus tard, on relève l'évolution de la température. Le but de ce second test est de déterminer si les effets thermiques sont plus, moins ou également importants en fonction du type d’appel. On suppose cependant qu'ils devraient être égaux.
3) Résultats:
• De l’expérience témoin:
Prise de température (témoin)
Au début de l’expérience, la température de l’eau était de 19,7°C.
Après l’exposition au téléphone pendant 7 minutes, alors même, qu’il n’émettait ni ne recevait aucun appel ni aucun SMS, cette température était de 19,9°C, soit une augmentation de 0,2°C.
• De la première expérience:
l’augmentation due à la réception d’un appel est donc de 0,1°C.
• De la seconde expérience:
Cela représente, une augmentation due à l’émission d’un appel de 0,3°C.
4) Résultat général:
On observe dans chaque expérience une élévation de température. Celle-ci est égale pour les deux dernières expériences, les effets thermiques sont de même intensité pour un appel émis ou reçu, mais ils sont supérieurs à ceux engendrés par un téléphone n’émettant pas d’onde